Déjà plusieurs décennies que le monde de l’entreprise baigne dans
l’évolution technologique de l’informatique. Les appareils informatiques,
qui sont de plus en plus performants, sont devenus des outils
indispensables. Et désormais une nouvelle tendance a pris surface, le
BYOD, « Bring Your Own Device ». Il s’agit d’un système organisationnel
dans lequel les salariés apportent leurs propres appareils mobiles dans
leurs lieux de travail. C’est une véritable innovation, car le BYOD est un
tremplin exceptionnel permettant de diminuer considérablement les
barrières traditionnelles existant entre l’entreprise et les salariés.

Un concept qui profite à tous

Pour beaucoup d’organisations actuellement, ce concept commence à
prendre de l’ampleur. Le BYOD profite à la fois aux salariés et à la DSI en
réduisant les coûts tout en assurant une meilleure productivité, une offre
qui séduit grandement les dirigeants.
D’un côté, en emportant son matériel personnel au bureau, l’employé se
sent plus à l’aise pour travailler, la pression est moins forte que lorsqu’il
utilise les outils de l’entreprise, il est donc plus satisfait de son propre
travail. De l’autre côté, c’est une occasion pour l’organisation de
développer, de progresser son service informatique sans avoir à
débourser une somme conséquente puisque le salarié se charge luimême
d’acheter ce qu’il lui faut. Et à l’opposé des dirigeants qui
préfèrent réduire les coûts en essayant de la quantité, le salarié lui
choisira plutôt la qualité pour son bien.
À présent le BYOD fait partie intégrante de la gestion de l’entreprise. Des
programmes sont mis en place pour favoriser et faciliter son adoption.
Aussi, l’organisation fonctionne de manière à ce qu’une grande variété
de périphériques soient compatibles à son système informatique.

Un mécanisme qui n’est pas sans risque

De la même manière que le BYOD apporte un double avantage, certains
risques sont également observables dans les deux sens. Pour le salarié,
sans s’en rendre compte, il acquiesce à l’idée de ramener du boulot à la
maison, car en arrivant chez lui, il peut continuer à recevoir les mails du
bureau, à terminer ce qu’il a commencé sans attendre le lendemain.
Quant à l’entreprise, son système est beaucoup plus exposé au piratage
informatique. En plus, il est plus facile de se faire voler une tablette
qu’un ordinateur de bureau. Pourtant en accordant à ses salariés le droit
d’utiliser leurs propres périphériques informatiques, l’entreprise s’expose
gravement aux risques de perdre des données et donc à l’espionnage
industriel et à tout autre inconvénient. La sécurité des données de
l’entreprise peut considérablement diminuer.

Des aléas maîtrisables

Toutefois, à chaque problème existe une solution. Même si le BYOD
comporte des risques, des précautions peuvent être prises pour les
éviter. Un contrôle efficace doit être effectué, notamment en anticipant
les problématiques de sécurité vis-à-vis du terminal ainsi que ceux de du
terminal proprement dit. Les données devront être cryptées et
l’authentification locale devrait être renforcée. Aussi, il ne faudra pas
oublier que le meilleur moyen de préserver la sécurité du système
informatique reste encore l’utilisation d’un bon antivirus.